Centres et institutions

Le Comité National de Protection contre les Rayonnements Ionisants,
en sigle CNPRI, créé par la loi N°017/2002 du 16 octobre 2002
portant dispositions relatives à la protection contre les dangers
des rayonnements ionisants (RI) et à la protection physique des
matières et des installations nucléaires, est l’autorité de régulation
de l’utilisation des RI en République Démocratique du Congo.
Pour l’application de la loi précitée, quatre décrets ont été promulgués,
à savoir :
• Décret N°05/019 du 29 mars 2005 portant organisation et
fonctionnement du CNPRI.
• Décret N° 05/020 du 29 mars 2005 portant création d’un Conseil
National de Sécurité Nucléaire, en sigle CNSN.
• Décret N° 05/021 du 29 mars 2005 portant statut de l’institut
national de la Radio Protection, en sigle INRP.
• Décret N°05/022 du 29 mars 2005 portant réglementation de la
protection contre les dangers des rayonnements ionisants.
Les articles 2 et 11 de la Loi précitée ainsi que l’article 6 du décret N°
05/019 définissent la mission et les objectifs assignés au CNP R par
le législateur qui se résument en :
• Préparer la réglementation et les codes de bonne conduite en
matière de radioprotection;
• Assurer un contrôle de sûreté dans tous les domaines d’utilisation
des RI;
• Délivrer les autorisations pour toutes pratiques impliquant
l’utilisation des RI;
• Percevoir des droits pour les autorisations et les inspections;

Dénomination et localisation

Centre National de Télédétecton, CNT en sigle, 20/21,
croisement des Avenue Batetela et Lubefu, Kinshasa/Gombe.

Cadre juridique

Le CNT est un établissement public à caractère scientifique
et technique doté de personnalité juridique et jouissant d’une
autonomie administrative et financière, conformément au
décret n° 18/006 du 24 avril 2018 portant sa création.

De l’objet

Le centre a pour objet de promouvoir et de coordonner
l’importation, l’exportation, le traitement, la vente et l’utilisation
des produits et services de toutes leurs formes, liés à la
détection par satellite sur toute l’étendue national et d’en
assurer la conservation, à l’exception des images satellitaires
météorologiques. A cet effet, le centre a pour mission :
• D’effectuer les activités de prise de vue aérienne sur
l’ensemble du territoire national et à la supervision desdites
activités lorsqu’elles sont effectuées par des privés ;
• De recueillir des données en matière de télédétection, de les
traiter techniquement, de les diffuser et de les archiver ;
• D’employer des techniques de l’espace et de la télédétection
dans la réalisation des études en matière de développement
socio-économique du pays ;
• D’entreprendre les études et les recherches techniques et
scientifiques dans les divers domaines de compétence du
Centre et d’assurer la formation en la matière à titre onéreux
;
• De fournir des prestations à titre onéreux au profit des
organismes publics, des personnes physiques congolaises
ou étrangères ;
• Apporter son concours aux établissements publics et privés ;
• Représenter la République Démocratique du Congo auprès
des organisations internationales du secteur.

Il a continuellement apporté son expertise au gouvernement de la RDC en matière de surveillance, de prévention et d’interventions des maladies. En 30 ans d’existence, l’INRB est rapidement reconnu dans le monde entier et a joué un rôle essentiel dans la recherche sur la santé tropicale. L’établissement est un institut de recherche structuré de type moderne composé de six laboratoires dédiés à la Virologie, à la Parasitologie, à la Bactériologie, à l’Entomologie médicale, à la Biologie clinique et à la Pathologie, y compris un Centre de recherche sur les animaux et un Centre de données. Chaque laboratoire est composé d’un directeur et d’un personnel dévoué, comprenant à la fois des étudiants et des collaborateurs internationaux.
Chaque laboratoire dispose de l’équipement de base et de l’espace nécessaires à une recherche optimale. Il est disponible pour le corps professoral, les étudiants, les post-doctorants et le personnel de la périphérie de l’INRB. En raison de la structure de l’INRB si le partage et l’accès à l’équipement de laboratoire individuel sont nécessaires, l’accès est accordé à la demande et à l’approbation des directeurs de ces laboratoires. L’espace commun de l’INRB comprend quelques équipements majeurs. Tous les collaborateurs et chercheurs disposent, sur demande, de plusieurs congélateurs -80, réservoirs d’azote liquide, centrifugeuses, bains-marie, homogénéisateurs de tissus, vortex, incubateurs, agitateurs ; et tous les laboratoires ont accès aux équipements de la chaîne du froid tels que les expéditeurs à sec et les congélateurs portables.

Départements

L’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) compte en son sein huit départements dynamiques qui participent aux différentes missions de l’Institut à savoir, la surveillance, la recherche et la formation. Les départements travaillent en intercollaboration en plusieurs thématiques de recherche. Chaque département dispose d’un personnel qualifié ainsi que d’une infrastructure de pointe. Ci-dessous la liste des départements de l’institut :

Laboratoire de Pathologie

Le laboratoire de pathologie est composé de deux unités : l’unité histo-cellulaire pour les échantillons de liquides et l’unité de pathologie anatomique pour les échantillons solides. L’entrée de ce laboratoire est sécurisée par une porte verrouillée, accessible uniquement au personnel requis

Équipement majeur de Pathologie :
Pour la préparation d’échantillons imbibés de paraffine en histologie et en pathologie, le laboratoire dispose de deux microtomes rotatifs Leitz 1512, d’un centre d’inclusion de tissus Thermo Scientific Histocentre 3 et d’un affûteur de lame automatisé pour lames de microtome Shandon Autosharp 5.
Un microscope binoculaire standard à zoom stéréoscopique VWR® est également disponible pour l’analyse d’échantillons histologiques.

Laboratoire de Biologie clinique

Le laboratoire est équipé d’un spectrophotomètre T60UV-Visble, d’un spectrophotomètre Jenway 7315, d’un spectrophotomètre UV-Vis GENESYS™ 180, d’un spectrophotomètre CyanStart et d’un Eutech pH
700 pour l’analyse biochimique. L’équipement d’analyse biologique comprend un microscope Leitz Diaplan, un microscope Olympus CX21, un analyseur d’hématologie automatisé Sysmex pocH-100i ™ et un analyseur d’hématologie Sysmex XS 1000i.

Historique

Sur le plan du cadre juridique, le Centre de Recherche en Géophysique est une institution du ministère de la Recherche scientifique et technologique créé en 1994.

Siège

L’Administration du Centre de Recherche en Géophysique (CRG) est située au numéro 44 de l’avenue de la Démocratie (ex Huileries) à Kinshasa-Gombe. Le centre fonctionne dans l’enceinte du Centre de Recherche Géologique et Minière (CRGM). Ses laboratoires sont situés sur le site de l’Unikin, dans la commune de Lemba à Kinshasa, et sont constitués par les Observatoires de géomagnétisme et les Observatoires de séismologie.

Missions

• La mise en place d’un réseau national d’observatoires géophysiques pour la détection et la gestion des risques naturels environnementaux (tremblement de terre, glissement des terrains, etc.)
• L’installation des systèmes de surveillance géophysique des sites
industriels pour la détection des phénomènes tectoniques induits
tels que séismicité induite, les déformations superficielles, etc.
pouvant nuire à l’existence d’édifices tels que les grands ponts, les
barrages hydroélectriques et autres.
• L’exploration géophysique générale du territoire national pour
l’élaboration des cartes géophysiques mettant en évidence la
distribution de certaines substances du sous-sol par le biais
d’anomalies géophysiques associés (anomalies électriques,
magnétiques et gravimétriques.)
• Contribution à la coopération géophysique internationale (Union géophysique et géodésique internationale: UGGI)

Domaines d’activités Géophysique fondamentale

• Observation sismologique en station pour l’enregistrement des
séismes tectoniques.
• Mesures des composantes du champ terrestre en stations.
• Stations gravimétriques de base

Historique

Le Centre de Recherches Géologiques et Minières ( CRGM ) est une Institution publique sous tutelle du Ministère ayant la recherche scientifique dans ses attributions et qui a été créée par ordonnance loi n° 82/040 du 05 novembre 1982.
Il est l’héritier de l’ancien Service Géologique du Congo Belge et Rwanda-Burundi et intègre les acquis hérités du Département de Géologie de l’Institut de Recherche Scientifique. Il est la plus grande institution de recherche géologique au niveau national ayant une personnalité juridique et jouissant d’une autonomie financière.

Mission

La mission reconnue au CRGM est de promouvoir, exécuter et
coordonner des travaux de recherche scientifique et des études diverses dans le domaine des sciences de la Terre en général, géologiques et minières en particulier dans le but de mettre en évidence les ressources minérales potentielles du sous-sol Congolais.

Ses préoccupations sont les suivantes :
• Publication et diffusion des cartes géologiques, gîtologiques et
   géotechniques
• Prospection des substances minérales et recherche de  matériaux de construction
• Etude et cartographie hydrogéologiques
• Expertise de toutes sortes de roches, minéraux et minerais
• Centralisation, conservation et diffusion de l’information  géologique et minière à travers une banque de données
Pour accomplir sa mission, le CRGM travaille en synergie avec
d’autres institutions de la République, tels que l’UNILU (l’Université de Lubumbashi), l’UNIKIN (l’Université de Kinshasa), la Direction de la géologie, la CTCPM (Cellule Technique de Coordination et de Planification Minières), le SAESSCAM (Service d’Entraide et d’Encadrement des Small Scale Mining) et le CAMI (Cadastre Minier), tous sous tutelle du Ministère des Mines.

Activités Nucléaires en RDC

Historique
Grâce à ses ressources en uranium, la République Démocratique
du Congo (RDC) a contribué d’une manière significative à l’essor de l’utilisation de l’énergie nucléaire dans le monde. Ainsi, en vue de tirer le meilleur parti de l’impact de l’énergie nucléaire pour son propre développement, la RDC fut le premier pays africain à se doter d’un réacteur nucléaire, dès le 06 juin 1960. Le  Commissariat Général à l’Energie Atomique (CGEA) qui totalise ainsi 63 ans d’existence au cours de cette année 2022, dispose d’une infrastructure scientifique et de capacités humaines qui contribuent à la réalisation de divers programmes de recherche dont les résultats visent l’amélioration du cadre socio-économique de la population et de la réhabilitation des secteurs productifs bénéficiaires. Le CGEA participe de ce fait à la réduction de la pauvreté en République Démocratique du Congo.

Localisation
Le CGEA est basé sur le site de l’Université de Kinshasa, dans la
Commune de Lemba/Ville de Kinshasa.

Vision
Le CGEA entend s’étendre sur toute l’étendue du territoire national et rayonner par ses activités dans les différents secteurs de développement du pays.

Mission
Le CGEA est une institution chargée d’effectuer, de promouvoir et de coordonner les recherches scientifiques et technologiques dans les divers domaines de la science et de l’industrie utilisant de l’énergie atomique. Il assure par ailleurs la protection des personnes et des biens contre les dangers pouvant résulter de l’utilisant des rayonnements ionisants.

ACTIVITES DE DEVELOPPEMENT

SOCIO-ECONOMIQUE DE LA RDC

Les activités de recherche et d’appoint sont exécutées au sein du Centre Régional d’Etudes Nucléaires de Kinshasa (CRENK) et sont articulées autour de quatre thèmes principaux, à savoir :
    • Les Sciences et Techniques Appliquées ;
    • Les Sciences de la Vie ;
    • La Chimie et la Physique ;
    • L’Agronomie.
Ces activités visent la fourniture des services et des produits
concurrentiels sur le marché local et qui respectent les normes
internationales de qualité, de sûreté et de protection de
l’environnement et qui couvrent les domaines de :
   • L’amélioration et la protection de la santé de la population ;
   • L’amélioration de l’accès à l’eau potable de la population ;
   • Le développement de la biotechnologie ;
   • L’amélioration de la santé animale, la gestion et la maîtrise de l’eau afin de contribuer à la sécurité alimentaire de la population ;
   • Le développement de l’industrie ;
   • La protection des personnes et des biens contre les dangers
pouvant résulter de l’utilisation de l’énergie atomique et des
retombées radioactives ;
   • La formation pratique dans les domaines des sciences et
techniques ;
   • La maintenance des équipements.