INFORMATIONS GENERALES DU CENTRE
- Province politico-administrative: Kinshasa
- Commune : GOMBE
- Dénomination : CHAIRE DE RECHERCHE EN EAU ET ENVIRONNEMENT (CREE)
- Année de Création : 2012
- Statut : Public
- Adresse : AU SEIN DU CRESH, AV. COMITE URBAIN N33, GOMBE
- Domaine de recherche : LES SCIENCES EXACTES ET NATURELLES
- Nombre Départements : 2
- Nombre d’extension : 1
- Nom du Département : EAU, ENVIRONNEMENT
C’est en 2012 qu’a vu le jour, sous tutelle du Ministère de la Recherche scientifique, « le centre de recherche en Eau et environnement » CREE, organisme public qui promeut la recherche pluridisciplinaire sur l’eau et l’environnement, domaines faisant l’objet de plusieurs conventions et traités dont la RDC est partie prenante. Situé à Kinshasa, sur l’avenue Comité Urbain, dans l’enceinte du Centre de recherche en Sciences humaines dans la Commune de la Gombe, le CREE est coordonné par le Directeur Chargé de Recherche, Monsieur BUKASA KADIMA KATANKU FRANCIS. Le CREE a une extension à SEMENDUA dans la province du Nord Kivu
Établissement public du Ministère de la Recherche scientifique, du domaine des sciences exactes et sciences naturelles, le CREE compte deux départements, celui de l’Eau et celui de l’environnement et dispose d’un personnel aux qualifications académiques diverses de différentes filières universitaires. L’enjeu d’améliorer les connaissances en vue de coordonner la protection, la conservation et la mise en valeur des ressources naturelles hydriques s’imposent comme pour la RDC et place le CREE au cœur de ce défi.
L’appartenance du réseau hydrographique national à plusieurs bassins, en plus de la prédominance du bassin du Fleuve Congo, prédispose la RDC à figurer en place de choix à la réponse aux changements climatiques. Comprendre les impacts de ces changements sur l’eau, les forêts, la biodiversité, l’agriculture et les techniques d’irrigation, la productivité des espèces de faune et de flore impose au CREE, notamment de disposer des conditions optimales pour projeter adéquatement et anticiper. Le Ministère de la Recherche par sa politique de proximité avec les institutions de recherche promeuvent de telles dynamiques par les partenariats entre le CREE et les bailleurs œuvrant dans le secteur de l’Eau et Environnement, en plus de sa collaboration avec l’Université de Moncton. Face au grand public, le CREE anime des activités lors des journées de l’eau et de l’environnement afin de sensibiliser la communauté nationale dans ses diverses couches aux questions brulantes en matière de recherche scientifique sur l’eau et l’environnement.
La seule revendication commune qu’il a eue à entendre dès sa prise de fonctions comme ministre en septembre 2019 chez tous les agents dans les centres et instituts de recherche sous sa tutelle, se rapportait à l’uniformisation du barème salarial entre le personnel de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) et celui de la Recherche scientifique (RS) tel que défini par la Loi 018/038 du 29 décembre 2018 portant statut du personnel de l’ESU et de la RS. Et c’était devenu un refrain quotidien à ses oreilles.
En effet, cette loi accorde les mêmes avantages aux personnels de ces deux secteurs presque siamois. Seulement, dans la pratique, un déséquilibre criant était observé dans le traitement : beaucoup d’avantages au personnel de l’ESU au détriment de celui de la RS. Cette situation tant décriée a perduré plus de trente ans. Et la seule réponse en termes de promesse de Me José Mpanda était qu’il allait se battre pour mettre fin à cette injustice. C’est ainsi qu’il porta cette revendication à bras-le-corps. Seulement, tout son combat mené sous le gouvernement Ilunkamba n’avait pas malheureusement produit des fruits escomptés.
Reconduit au même ministère dans le gouvernement Sama Lukonde qui a fait de lui un « warrior » (guerrier) comme d’autres de ses collègues, Me José Mpanda reprit son combat avec ardeur et parvint à arracher dans l’ordre du jour d’un des conseils des ministres, l’inscription de ce dossier qu’il défendit et eut gain de cause.
Le premier ministre Sama Lukonde enjoignit qu’une commission interministérielle soit constituée pour statuer sur ce dossier en vue de lever l’équivoque, non seulement en ce qui concerne l’application d’un barème unique et commun au personnel de l’ESU et celui de la RS, conformément à la loi précitée, mais aussi en la régularisation de la situation de la prime institutionnelle, la détermination des modalités communes d’octroi des avantages sociaux, la réduction des écarts salariaux entre différents cadres organiques, la régularisation de la rémunération des cadres et agents au grade échu, la mécanisation des unités non payées et l’amélioration de la situation de la situation des rentiers et retraités.
Ce qui a fait qu’un arrêté interministériel soit signé par le vice-premier ministre, ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, le ministre d’Etat, ministre du Budget, Aimé Boji, le ministre des finances, Nicolas Kazadi, le ministre de l’ESU, Muhindo Nzangi et le ministre de la RSIT, Me José Mpanda le 27 janvier 2022, portant convocation de la commission paritaire gouvernement – banc syndical de l’ESU et de la RS.
Les assises entre les trois parties tenues à Bibwa dans la commune de la N’sele, dans la périphérie Est de Kinshasa, dans la deuxième quinzaine du mois de mars 2022, ont abouti à cette uniformisation du barème salarial et autres avantages entre le personnel de l’ESU et celui de la RS. Non seulement qu’il y a eu amélioration à 100% du salaire à partir de juin prochain, mais il y a eu aussi équilibrage selon les grades et leurs équivalences. Ainsi par exemple, ce que touchera un professeur de l’ESU, le chargé de recherche à la RS le touchera aussi. Même chose pour le chef de travaux (CT) et l’Attaché de recherche ainsi que l’assistant du professeur et l’assistant de la recherche.
Conduit par son président, Okit’ol Wembo, le Collectif des délégués syndicaux de la Recherche scientifique et innovation technologique sont venus, lundi 18 avril 2022, dire grand merci au ministre José Mpanda pour son combat qui a produit un résultat satisfaisant après leurs jérémiades de près de trente ans sans succès auprès de différents ministres qui se sont succédé à la Recherche scientifique.
« Nous sommes venus remercier notre ministre et à travers lui tout le gouvernement dirigé par le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde ainsi que le président de la République parce que c’est la politique du président de la République que le gouvernement est en train d’appliquer et exécutée, en ce qui nous concerne, par le ministre José Mpanda. La recherche scientifique est restée très longtemps dans les oubliettes du gouvernement. Tous les gouvernements qui passaient ne s’occupaient pas de la recherche. Vous n’avez qu’à faire le tour dans les centres pour voir comment ils étaient mourants. Mais maintenant avec l’avènement de José Mpanda, la recherche est en train de renaitre de ses cendres. Les équipements sont en train de venir petit à petit dans les centres de recherche », a déclaré Okit’ol Wembo.
S’agissant de leur calvaire enduré, il précise que depuis plus de trois décennies, le gouvernement ne voyait que l’enseignement supérieur et universitaire. Les véhicules et autres avantages, dit-il, n’étaient dirigés que vers l’ESU, et la recherche scientifique n’était vraiment que mourante alors qu’elle devrait bénéficier de mêmes avantages.
« Aujourd’hui, avec José Mpanda, les choses changent. Sa perspicacité a fait qu’il ait un arrêté interministériel qui nous met tous sur le même diapason. Avec ça, la recherche va se réveiller et aller de l’avant. Pour nous, c’est un motif de satisfaction pour tous les agents et tous les chercheurs de notre secteur, car désormais, plus question qu’un avantage soit accordé à l’ESU sans que la RS ne l’ait et vice-versa. Grâce à José Mpanda, nous sommes redevenus siamois comme nous l’étions par le passé avec nos collègues de l’ESU », a conclu Okit’ol Wembo, président du Collectif des délégués syndicaux de la RSIT.
Sans se jeter des fleurs, Me José Mpanda leur a dit qu’il n’a fait que son travail et jouer son rôle entant que ministre au nom de l’équité et du respect des textes réglementaires.
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